Accouchement
Une grossesse s’achève classiquement par un accouchement par voie basse, assistée par une sage-femme.
Cet accouchement est déclenché par la rupture de la poche des eaux (placenta) et le travail commence par une ouverture progressive du col de l’utérus.
Cet accouchement par voie basse peut-être difficilement réalisable en étudiant une position inadaptée du bébé, un col de l’utérus trop raccourci avec un travail qui se prolonge, une morphologie de l’utérus incompatible.
Devant tout accouchement par voie basse compliqué, on requiert les services de césarienne.
Surmonter un accouchement par voie basse impossible ou dangereux peut se réaliser à travers une technique chirurgical sortant le bébé du ventre de sa maman : la césarienne
Votre césarienne s’oppose aux autres accouchements par voie basse en abordant une voie d’abord dite « accouchement par voie haute ».
Pratiquée sous anesthésie locorégionale ou générale, la césarienne est cette fois-ci réalisée par un chirurgien gynécologue ou gynécologue-obstétricien.
Vous serez conduit au bloc opératoire et exposerez votre ventre en milieu sécurisé à l’incision horizontale de votre chirurgien. Vous confierez les soins du bébés aux sage-femme et pédiatre une fois extrait pendant que l’utérus et l’abdomen sont suturées.
Et vous aurez votre enfant peau contre peau.
Vous bénéficierez d’une césarienne pour surmonter les morphologies de votre utérus ou de votre appareil génital inadapté à un accouchement par voie basse : bassin trop étroit, obstacle à la sortie de l’enfant (fibrome, cordon ombilical, placenta proevia), herpès génital.
Vous choisirez avec l’assistance de votre gynécologue votre césarienne pour dépasser les difficultés de la morphologie du bébé à passer le col de l’utérus : enfant trop gros (macrocosme), présentation dans une mauvaise position (siège, front, transverse).
Vous obtiendrez une césarienne en urgence pour pallier aux problèmes pouvant survenir en cours de grossesse : hémorragie maternelle, grossesse multiple, maladie maternelle (diabète gestation, toxémie gravidique), maladie cardiaque.
Vous étudierez l’éventualité d’une césarienne pour terminer l’accouchement confortablement dans des situations spécifiques : vous êtes trop fatigué, le col ne se dilatant pas, la tête de l’enfant ne s’engageant pas dans le bassin, souffrance foetale détectée grâce au monitoring.
Intervention chirurgicale pratiqué depuis près de 2000 ans, les techniques d’anesthésie et d’asepsie (anti-infection) ont permis de réduire significativement les risques.
Vous pouvez saigner lors d’une césarienne en subissant des lésions de voisinage de l’utérus : blessure de vessie, intestin, vaisseaux sanguins. Vous serez assisté d’un biologiste pour déterminer les poches de sang prêtes à être transfusion en cas de déglobulisation (perte de sang).
Marginalement, vous pouvez subir le désagrément de toute intervention chirurgicale en ressentant gêne par la douleur, hématome, infection (abcès, péritonite).
De 2 à 3 jours en moyenne, vous devez jouir d’un temps adéquat à la récupération de la césarienne en préparant une période plus longue d’un accouchement par voie basse.
Vous préviendrez d’éventuels complications thrombotiques (caillot dans le sang) en bénéficiant d’un traitement anticoagulant et d’un port de contention durant quelques jours.
Vous pourrez allaiter immédiatement suite à la césarienne.
Vous pouvez programmer une nouvelle grossesse par voie haute ou basse en ayant déjà eu un accouchement par voie basse.
Vous cicatriserez totalement de votre première incision de césarienne au préalable pour programmer une nouvelle conception de préférence.